Le lycée Victor Duruy à Bagnères-de-Bigorre renforce ses liens avec les entreprises locales en signant des partenariats "école-entreprise" avec une dizaine d’entreprises*. Cette collaboration vise à remédier aux difficultés de recrutement des entreprises locales et à attirer davantage de candidats vers les cursus professionnalisants. Le lycée met en avant ses formations en lien direct avec les besoins du territoire, son équipe pédagogique et ses nombreux atouts tels que son label "lycée des métiers de la montagne" et ses programmes Erasmus +. C

ependant, le lycée fait face à un manque d’élèves en formation professionnelle, ce qui nécessite des efforts pour remplir les classes. Le responsable de la formation professionnelle du lycée travaille activement pour rencontrer les jeunes et les entreprises afin de favoriser les stages en entreprise et les opportunités d’emploi.

Les jeunes formés au lycée Victor Duruy sont très demandés sur le marché du travail en raison de leurs compétences spécialisées, mais leur nombre diminue.

* RTE, CAF, Mecamont Hydro, Spem Aero, Altiservices, Bigorer Ingenierie, Comeca, Copland, Pic du Midi, Grand Tourmalet, SEML, Ensto, Ribeiro

Bruno Armirail, champion de France du contre-la-montre 2022, quitte l’équipe Groupama-FDJ pour rejoindre AG2R-La Mondiale pour les deux prochaines saisons. Il se dit impatient de relever ce nouveau challenge avec une nouvelle équipe, de nouveaux coéquipiers et un nouveau matériel. Il est actuellement en train de passer des tests médicaux et est excité à l’idée de faire ses preuves dans cette nouvelle formation.

La station de ski du Grand Tourmalet a annoncé le report de son ouverture prévue initialement le 2 décembre. Malgré les chutes de neige récentes, les quantités ne sont pas suffisantes pour assurer l’ouverture des pistes. De plus, aucune nouvelle chute de neige n’est prévue dans les prochains jours. Les prévisions météo ne permettent donc pas d’envisager une ouverture le 2 décembre. Les équipes de la station sont cependant mobilisées pour préparer activement la saison et un nouveau point sera fait la semaine prochaine.

Le comité de soutien de l’abattoir de Bagnères-de-Bigorre s’inquiète de sa possible fermeture à court terme. L’abattoir connaît des difficultés financières depuis plusieurs années et la Communauté de Communes de la Haute Bigorre doit combler le déficit avec une subvention.

Le comité de soutien, créé en 2008, souhaite partager des solutions avec les élus pour sauver l’abattoir. Il demande à avoir accès aux chiffres pour mieux comprendre la situation et propose un travail collaboratif.

Plusieurs acteurs, tels que les éleveurs, les bouchers et le personnel de l’abattoir, se mobilisent pour défendre l’importance de cette infrastructure pour l’écosystème local. La fermeture de l’abattoir aurait des conséquences sur les éleveurs, l’activité économique et l’entretien de la montagne. Le comité promet des mobilisations pour se faire entendre.

La Communauté de Communes de la Haute Bigorre a ouvert un lieu de "proxi-travail" appelé "La Dynamo", qui propose six bureaux privatifs pour douze postes, deux salles de réunion, quatre ateliers de production modulables d’une surface totale de 3200m2, ainsi que divers services et animations.

Le lieu est ouvert à tous types d’activités tertiaires et de services, mais la CCHB souhaite particulièrement développer la filière vélo. En effet, La Dynamo est également la porte d’entrée vers le tout nouveau pôle "vélo, outdoor et mobilités" de la CCHB, qui s’inscrit dans une nouvelle dynamique industrielle pour le territoire, en particulier dans le secteur du vélo.

Ce choix résulte d’une réflexion menée avec l’Agence des Pyrénées, le Conseil Départemental et l’agence "EDF, une rivière, un territoire" sur la base du rapport du député du Val de Marne, Guillaume Gouffié-Cha (Renaissance), faisant le constat d’une absence totale au niveau national de lieu dédié à l’accueil physique de jeunes entreprises innovantes de la filière vélo.

Le CHU de Toulouse - associé à la Faculté de santé - et les 50 centres hospitaliers établissements d’Occitanie Ouest ont souhaité sceller leur alliance en actant leur volonté de collaboration avec la création d’une association dénommée « Hôpitaux d’Occitanie Ouest » (H2O).

Ce vendredi 10 novembre marque la création de l’association et également l’élection du Pr Didier Carrié, cardiologue au CHU de Toulouse et doyen assesseur de la Faculté de Santé en charge de la politique territoriale, en tant que Président d’H2O. Philippe Peridont, directeur du Centre hospitalier intercommunal Castres - Mazamet et le Dr Simon Ray, président de la CME du Centre hospitalier de Rodez, sont tous deux élus vice-présidents d’H20.

Photo CHU Toulouse

La permanence de la députée LFI-NUPES, Sylvie Ferrer, a été taguée dans la nuit de mercredi à jeudi.

Ce jeudi 9 novembre, la collaboratrice de la parlementaire a été alertée d’un graffiti à la peinture rouge « collabo islamiste » sur la permanence qui se trouve en plein centre de Bagnères-de-Bigorre.

« Je déplore cet acte de vandalisme. Mes collaborateurs et moi-même faisons au mieux pour rencontrer nos concitoyennes et concitoyens dans un esprit d’écoute et d’échange. C’est comme cela que je conçois la démocratie. Depuis un mois, mon mouvement politique et donc moi-même sommes repeints en antisémites et crédités d’apologie au terrorisme à tort. Ainsi, certains se sentent confortés pour passer à l’acte. Je remercie chaleureusement toutes celles et ceux qui m’ont apporté leur soutien moral » déclare la parlementaire.

L’élue a porté plainte et est déterminée à ne pas se laisser intimider par la haine.

La permanence parlementaire de la députée LFI des Hautes-Pyrénées, Sylvie Ferrer, à Bagnères-de-Bigorre, a été vandalisée avec un tag "Collabo islamiste". Personne ne se trouvait à l’intérieur du local au moment des faits. La députée a reçu le soutien de ses collègues de LFI et a dénoncé le climat de terreur instauré par l’extrême-droite. Cet acte de vandalisme intervient au lendemain de l’annonce de LFI qu’ils ne participeraient pas à la marche contre l’antisémitisme organisée ce dimanche, indiquant que "lutter contre l’antisémitisme et contre toutes les formes de racisme est impraticable aux côtés d’un parti (Rassemblement National) qui trouve ses origines dans l’histoire de la collaboration avec le nazisme".

Le Skibus, qui assure la liaison entre Bagnères et La Mongie, revient cet hiver avec quelques nouveautés pour améliorer le service. Cette navette, qui répond aux besoins des skieurs et des saisonniers, effectuera jusqu’à dix rotations par jour dès l’ouverture du domaine skiable du Grand Tourmalet.

Le service est proposé par la Communauté de Communes de la Haute Bigorre (CCHB) grâce à une délégation de la Région Occitanie, qui apporte également un soutien financier pour combler une partie du déficit. Malgré son coût élevé, le Skibus est considéré comme un service indispensable, en témoigne le succès de la navette.

La collectivité a effectué quelques ajustements pour la saison de ski à venir, tout en maintenant la complémentarité avec l’offre de transport régional Lio. Le Skibus dépose les passagers au départ des pistes et offre également des avantages pratiques tels que la dispense du chaînage en cas de neige sur les routes. L’hiver dernier, près de 18 000 passagers ont utilisé le Skibus.

Le collectif féministe bagnérais Les Simon.e.s organise une soirée de sensibilisation et de partage au Tiers-Lieu en Bigorre à l’occasion de la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes et aux minorités de genre. L’observatoire national des violences faites aux femmes révèle que les violences physiques et/ou sexuelles envers les femmes sont encore très présentes en France. Le collectif organise également une marche à Tarbes pour la même journée. La soirée au Tiers-Lieu en Bigorre comprend un spectacle de théâtre immersif et interactif sur les violences sexistes et sexuelles, suivi d’une soirée dansante. Les Simon.e.s est un collectif féministe intersectionnel fondé en 2022 ayant pour objectif de sensibiliser aux droits des femmes et minorités de genre et aux violences qu’iels subissent.(...)